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antoine-martin-le-bizu

6 mai 2013

Voila la première nouvelle inspiré du roman "Enola Game"

Nouvelle inspirée d' « Enola Game »

 

Un grand bruit, une lumière éblouissante, et des heures de terreur et d'inquiétude, voilà de quoi fut composée ma nuit.

A mon réveil, le monde n'était plus le même.

Je n'osais regarder dehors, refusant de découvrir la vérité, tant cela m'effrayait.

Le bruit m'avait terrifiée cette nuit, et désormais, le silence constant m'apeurait et me rendait anxieuse.

Je ne savais que faire, recluse chez moi, seule, ne voulant affronter le jour terrible qui m'attendait.

Angoissée, la faim me tenaillait le ventre, je décidai donc de partir en quête de nourriture.

Je me dirigeai vers la cuisine, l'escalier qui y menait s'était écroulé, le plafond s'était effondré, laissant place à un trou béant, à travers lequel je pus observer une purée de pois qui couvrait le ciel.

Ne pouvant accéder à l'étage, je me rendis au débarras, lequel, étant souterrain, fut à peu près intact ; ne trouvant qu' une boite de conserve à me mettre sous la dent.

Je la dévorai lentement, me demandant que faire, je ne pouvais rester ici longtemps, j'étais presque à cours de vivres.

Il me fallait sortir, affronter les difficultés du monde extérieur qui m'entourait, je dus me résoudre à ouvrir la porte qui tanguait, ne tenant que grâce aux charnières.

Le grincement de la porte m'inquiétait, je ne savais ce qui m'attentait en dehors de ces murs.

 

J’aperçus un monde totalement différent de ce que j'avais pu voir la veille : des murs écroulés, des sols retournés, des corps déchiquetés, le monde n'était plus le même.

En une nuit, tout avait basculé, l'endroit était ravagé, et, je reconnus la purée de pois que je venais de voir.

La planète allait changer, ce fut certain, je n'étais sûrement pas la seule survivante, et le reste de la population serait confronté à la loi du plus fort.

Le peu de personnes restantes devrait lutter pour survivre, et j'en faisais partie.

Je m'emparai d'une barre de fer trouvée dans les décombres, car je voulais moi aussi vivre, je devais affronter ces hommes qui s'étaient emparés de la ville.

 

Je me décidai alors à quitter cette maison, berceau de souvenirs, m'aventurant dans ce monde extérieur dont je ne connaissais plus rien désormais.

Je partis vers le Nord de la ville en direction de la zone commerciale,

devenue glauque, à moitié effondrée, comme tout le reste de la ville.

 

J'entendis des pas,des voix,je sus que je n'étais pas seule.

Je compris alors que les pillages avaient d'ores et déjà commencé : le plus fort s'emparerait du butin, et les plus faibles n'auraient rien pour eux.

 

J'étais seule, seule contre eux tous.

Il était tant de se battre pour la survie.

Pourvu qu'il ne fût pas trop tard...

 

A suivre...

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